Ca pique!

Bon, j'ai passé l'aprem' à essayer de refaire le papier peint et c'est sans espoir! Bref!

A 22h20, j'éteins ma télévision...
Ce soir j’ai regardé « la moustache » sur canal...
Un petit rappel (au cas où!) : c’est d’abord un roman, publié en 1986 écrit par Emmanuel Carrère (également réalisateur de l’adaptation cinématographique).
Je l’ai lu il y a quelques années et je n’ai jamais été aussi frustrée en fermant un bouquin. J’ai eu l’impression d’être idiote, de n’avoir rien compris et en lisant la dernière ligne, j’ai tourné la page, attendant une fin cohérente... Mais rien!
Et puis le film est sorti en 2005, je n’ai pas eu le temps de le voir jusqu’à ce soir, mais on m’avait dit, à l’époque, que la fin du film était différente de celle du livre.
Je pensais donc que le film allait m’aider à... Je ne sais pas exactement à quoi d’ailleurs!

Mais voilà, "fin" ; générique... Et je suis toujours aussi perdue, ma sœur et moi échangeons un regard, elle me demande ce que j’en pense et la seule chose que je peux dire est :

"Plusieurs solutions : En fait le livre et le film n’ont jamais existés, et nous sommes folles soeurette! A moins que nous soyons les seules à être embêtées et tracassées par cette histoire..."

Alors je ne sais pas vous, mais après un roman porté aux nues et la critique du film monstrueusement bonne, je suis déçue. Pas que je n’aime pas les histoires sans queue ni tête, mais cette "œuvre" me laisse un goût d’inachevé... Et ça, j’aime pas!

Alors j’ai cherché, une critique, une analyse... Et pourtant je suis loin d’être le genre de personne à être obsédée à ce point là...
J’ai trouvé ces mots de Emmanuel Carrère (et quelle déception!!) :
"Le propre de cette histoire est que son sens échappe, à moi aussi bien qu'au lecteur du livre et maintenant au spectateur du film. C'était d'ailleurs amusant pendant le tournage, parce que tout le monde était persuadé que moi, je détenais le fin mot de l'histoire et en gardais délibérément le secret. J'avais beau dire que non, et que c'était même cette ignorance qui me permettait de la raconter, on ne me croyait pas. Ca me mettait un peu dans la posture du psychanalyste, dont le patient suppose qu'il sait la vérité dernière sur son désir. C'est faux, bien sûr, mais ça fait avancer, alors j'en ai pris mon parti."
(Sources)

Donc voilà, on y est, chacun interprète comme il veut!!
J’aime les romans et les histoires qui donne au lecteur ou au spectateur la liberté de choisir une fin, mais là, je suis comme stoppée en plein élan!

Est-il fou? Le manipule-t-elle? Est-ce une sorte de « trou » dans le temps? Une pure fiction sans explication ?...